Votre étude du coût de la vie respectivement par ménage et par individu est fort informative et intéressante.
Les principes du RBI le définissent comme une rente universelle versée également et sans condition à l’échelon individuel. Seuls pour les mineurs, il est prévu de réduire le montant significativement, par exemple au quart de celui reçu par les adultes. Il s’agit d’un nouveau droit constitutionnel accordé à chaque individu de recevoir directement de la Confédération un montant suffisant pour mener une vie digne, en remplacement du droit actuel supposé garantir l'obtention de ce revenu par un travail. Ce montant s’évalue selon les besoins définis par la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS) et rejoint dans les grandes lignes votre propre et pertinente énumération des besoins.
Comme vous l’avez bien relevé, le coût de la vie n’est pas le même selon le statut familial et la localisation. À cela, on peut ajouter de nombreuses autres différences, comme des besoins en soins médicaux différents (par ex maladie chronique, handicap, etc.).
Cependant, l’idée du RBI est notamment de mettre un terme à la lourde machine administrative impliquée pour allouer différents niveaux de prestations à différents cas individuels, pour contrôler les ayants droit et punir les abus. Allouer un RBI à montant variable aux individus ne permet pas de sortir de ce lourd système administratif et représenterait un RB sans le ‘I’ de l’inconditionnalité. Et tant qu’il y a conditionnalité, il y a automatiquement aussi contrôle et suspicion de fraude.
Nous proposons un véritable RBI, tel que défini en préambule, et assumons la différence de pouvoir d’achat individuel pour les raisons exposées ci-après. Lorsque le principe du RBI sera inscrit dans la Constitution, chaque personne obtiendra donc un droit automatique et légitime à sa survie économique. Mais dans le cas où le montant fixé pour le RBI ne lui suffisait pas pour accomplir ce but, une personne pourra (et/ou) :
cohabiter pour obtenir une économie d’échelle des frais de ménage
déménager dans une région périphérique au coût de la vie moindre
demander des prestations complémentaires (conditionnelles)
Si la personne choisit la vie en commun, elle contribuera à détendre le marché du logement et améliorer le bilan écologique (moins de gaspillage de ressources, moins de pollution). Si elle déménage, elle contribuera à baisser le niveau de vie local et au contraire, augmenter celui de la région périphérique choisie (effet de péréquation économique), des régions souvent oubliées du développement. Enfin, si elle choisit de demander des PCs, bien qu’elle sera alors astreinte à démontrer son besoin, la procédure pourra être simplifiée et les contrôles, peu nécessaires puisqu’il ne s’agira que d’une somme complémentaire correctrice d'un droit, selon le modèle actuel des PCs. En outre, la personne ne pourra plus être stigmatisée puisqu’elle demande simplement l’application de son droit constitutionnel : ce ne sera pas de sa faute, mais celle de l’Etat qui lui alloue un RBI insuffisant pour remplir son but.
En conclusion, nous pensons que l’inconditionnalité représente la véritable rupture avec le système actuel et présente bien plus d’avantages que le contraire.
Votre étude du coût de la vie respectivement par ménage et par individu est fort informative et intéressante.
Les principes du RBI le définissent comme une rente universelle versée également et sans condition à l’échelon individuel. Seuls pour les mineurs, il est prévu de réduire le montant significativement, par exemple au quart de celui reçu par les adultes. Il s’agit d’un nouveau droit constitutionnel accordé à chaque individu de recevoir directement de la Confédération un montant suffisant pour mener une vie digne, en remplacement du droit actuel supposé garantir l'obtention de ce revenu par un travail. Ce montant s’évalue selon les besoins définis par la Conférence suisse des institutions d’action sociale (CSIAS) et rejoint dans les grandes lignes votre propre et pertinente énumération des besoins.
Comme vous l’avez bien relevé, le coût de la vie n’est pas le même selon le statut familial et la localisation. À cela, on peut ajouter de nombreuses autres différences, comme des besoins en soins médicaux différents (par ex maladie chronique, handicap, etc.).
Cependant, l’idée du RBI est notamment de mettre un terme à la lourde machine administrative impliquée pour allouer différents niveaux de prestations à différents cas individuels, pour contrôler les ayants droit et punir les abus. Allouer un RBI à montant variable aux individus ne permet pas de sortir de ce lourd système administratif et représenterait un RB sans le ‘I’ de l’inconditionnalité. Et tant qu’il y a conditionnalité, il y a automatiquement aussi contrôle et suspicion de fraude.
Nous proposons un véritable RBI, tel que défini en préambule, et assumons la différence de pouvoir d’achat individuel pour les raisons exposées ci-après. Lorsque le principe du RBI sera inscrit dans la Constitution, chaque personne obtiendra donc un droit automatique et légitime à sa survie économique. Mais dans le cas où le montant fixé pour le RBI ne lui suffisait pas pour accomplir ce but, une personne pourra (et/ou) :
Si la personne choisit la vie en commun, elle contribuera à détendre le marché du logement et améliorer le bilan écologique (moins de gaspillage de ressources, moins de pollution). Si elle déménage, elle contribuera à baisser le niveau de vie local et au contraire, augmenter celui de la région périphérique choisie (effet de péréquation économique), des régions souvent oubliées du développement. Enfin, si elle choisit de demander des PCs, bien qu’elle sera alors astreinte à démontrer son besoin, la procédure pourra être simplifiée et les contrôles, peu nécessaires puisqu’il ne s’agira que d’une somme complémentaire correctrice d'un droit, selon le modèle actuel des PCs. En outre, la personne ne pourra plus être stigmatisée puisqu’elle demande simplement l’application de son droit constitutionnel : ce ne sera pas de sa faute, mais celle de l’Etat qui lui alloue un RBI insuffisant pour remplir son but.
En conclusion, nous pensons que l’inconditionnalité représente la véritable rupture avec le système actuel et présente bien plus d’avantages que le contraire.