Le revenu de base n’est pas de l’argent en plus, sauf pour les personnes économiquement inactives avant l’âge de la retraite (enfants à charge, étudiants, activités domestiques etc.). Il se substitue aux prestations sociales actuelles jusqu’à hauteur de son montant, y compris à la rente AVS. Autrement dit, pour la population active, dans l’ensemble, rien ne change si ce n’est qu’une partie de son revenu est « transformée » en revenu de base et donc sécurisée.
Il n'y a donc pas un franc de plus en circulation à cause du revenu de base et en ce sens, aucun risque inflationniste. Par contre, si la jouissance de ce revenu fait trop monter les prétentions salariales (en raison de la diminution de la contrainte de travailler), les entreprises reporteront ces coûts supplémentaires sur les prix et là on aura effectivement un risque d'inflation. Mais dès que la valeur réelle du revenu de base aura baissé à cause de cette inflation, les prétentions salariales vont baisser elles aussi, ce qui rétablira l'équilibre. Pour prévenir les effets néfastes de ce mécanisme en boomerang, il faudra que les partenaires sociaux jouent cartes sur table et qu'un certain degré de confiance mutuelle s'installe.
Le revenu de base n’est pas de l’argent en plus, sauf pour les personnes économiquement inactives avant l’âge de la retraite (enfants à charge, étudiants, activités domestiques etc.). Il se substitue aux prestations sociales actuelles jusqu’à hauteur de son montant, y compris à la rente AVS. Autrement dit, pour la population active, dans l’ensemble, rien ne change si ce n’est qu’une partie de son revenu est « transformée » en revenu de base et donc sécurisée.
Il n'y a donc pas un franc de plus en circulation à cause du revenu de base et en ce sens, aucun risque inflationniste. Par contre, si la jouissance de ce revenu fait trop monter les prétentions salariales (en raison de la diminution de la contrainte de travailler), les entreprises reporteront ces coûts supplémentaires sur les prix et là on aura effectivement un risque d'inflation. Mais dès que la valeur réelle du revenu de base aura baissé à cause de cette inflation, les prétentions salariales vont baisser elles aussi, ce qui rétablira l'équilibre. Pour prévenir les effets néfastes de ce mécanisme en boomerang, il faudra que les partenaires sociaux jouent cartes sur table et qu'un certain degré de confiance mutuelle s'installe.
Cela ne paraît pas impossible..