Par Anne-Beatrice Duparc, le ven, 2013-04-26 10:35.
Bonjour Squirrel,
A vrai dire, ce billet ne se prononce pas sur la manière d'introduire le revenu de base : ne pas comprendre dans mes propos que seuls les enfants le toucheraient, ni le contraire d'ailleurs. Concernant la mise en place d'un revenu de base, beaucoup de modalités différentes sont en effet envisageables.
Le propos était d'imaginer ce que pourrait représenter pour un enfant de naître dans une société avec un revenu de base. Car les critiques faites au revenu de base du type "plus personne ne voudra travailler" sont des critiques d'adultes, c'est-à-dire de personnes tellement immergées dans le fonctionnement actuel qu'elles ne peuvent penser le revenu de base que dans son prolongement, alors qu'il nous demande un saut de pensée. Il nous demande bien en effet d'imaginer un rapport au travail qui ne soit plus de l'ordre de la contrainte et de la soumission, mais d'un choix librement décidé.
Les enfants pour cela sont des exemples : ils intègrent les valeurs que nous leur transmettons et une génération avec un revenu de base aurait le pouvoir de changer bien des choses (ce qui peut faire peur d'ailleurs). La question est donc : quelles valeurs avons-nous envie de leur transmettre?
La petite phrase que je cite au passage de cet enfant qui dit que le travail "c'est ce qui est bien payé" a été rapporté par Goetz Werner, suite à sa visite dans une classe d'école. Ce type de réponse dans la bouche d'un enfant devrait vraiment nous inciter à réfléchir, individuellement et collectivement, à ce que nous transmettons...
Commentaire :
Précisions sur cette génération revenu de base
Bonjour Squirrel,
A vrai dire, ce billet ne se prononce pas sur la manière d'introduire le revenu de base : ne pas comprendre dans mes propos que seuls les enfants le toucheraient, ni le contraire d'ailleurs. Concernant la mise en place d'un revenu de base, beaucoup de modalités différentes sont en effet envisageables.
Le propos était d'imaginer ce que pourrait représenter pour un enfant de naître dans une société avec un revenu de base. Car les critiques faites au revenu de base du type "plus personne ne voudra travailler" sont des critiques d'adultes, c'est-à-dire de personnes tellement immergées dans le fonctionnement actuel qu'elles ne peuvent penser le revenu de base que dans son prolongement, alors qu'il nous demande un saut de pensée. Il nous demande bien en effet d'imaginer un rapport au travail qui ne soit plus de l'ordre de la contrainte et de la soumission, mais d'un choix librement décidé.
Les enfants pour cela sont des exemples : ils intègrent les valeurs que nous leur transmettons et une génération avec un revenu de base aurait le pouvoir de changer bien des choses (ce qui peut faire peur d'ailleurs). La question est donc : quelles valeurs avons-nous envie de leur transmettre?
La petite phrase que je cite au passage de cet enfant qui dit que le travail "c'est ce qui est bien payé" a été rapporté par Goetz Werner, suite à sa visite dans une classe d'école. Ce type de réponse dans la bouche d'un enfant devrait vraiment nous inciter à réfléchir, individuellement et collectivement, à ce que nous transmettons...