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Economie collaborative et revenu de base : 15 mai à Neuchâtel et 17 mai à Fribourg

Qu’ont en commun revenu de base et économie collaborative ?

Et s’ils étaient les deux faces d’une même (r)évolution vers une société du partage ?

Grâce au web qui nous relie de manière directe les uns aux autres, notre manière de produire, de consommer, de financer des projets, d’accéder à la culture et de la créer deviennent collaboratives. Coworking, covoiturage, location entre particuliers, partage de machines à laver, logiciels open source, wikis, couchsurfing, financement collaboratif (crowdfunding), culture libre (open knowledge)… font désormais partie de notre quotidien.

Et si un revenu de base était le socle logique et indispensable d’une telle économie du partage ? Une somme d’argent versée à tous sans condition, qui donne la latitude de développer les activités de son choix, utiles et créatrices de valeur, sans qu'elles soient nécessairement marchandes.

Vous en pensez quoi ?

Venez en discuter avec nous lors de deux conférences-débat animées par Stanislas Jourdan, jeune journaliste indépendant, coordinateur du Réseau européen pour le Revenu de base et co-éditeur en chef de la plateforme d’économie collaborative OuiShare.

 

Le 15 mai à Neuchâtel à 20h :Théâtre de la Poudrière. Quai Ph.-Godet 22. CH-2000 Neuchâtel
Le 17 mai à Fribourg à 19h30 : Restaurant Mon-chez-Moi. Boulevard de Pérolles 71, 1700 Fribourg

 

Ces nouvelles manière d'échanger permettent de partager des ressources de personne à personne. C'est une économie décentralisée.

On observe que "les réseaux décentralisés ont prouvé leur supériorité sur les systèmes centralisés, en terme de performances, mais aussi de résistance… aux crises ! Dans notre cher système financier actuel, très peu de gens contrôlent beaucoup d’argent, et quand ils sont malades (crise des subprimes) tout le monde est malade. Est-ce qu’une économie faisant une plus grande place aux échanges directs entre particuliers ne permettrait pas plus de stabilité ?" Source  : http://consocollaborative.com/1519-economie-collaborative.html

De la juste répartition de la prospérité
"Le point majeur de la seconde économie est de comprendre que dans l’économie collaborative, la création de valeur se retrouve éparpillée de manière assez impalpable dans la société. Par exemple, les consommateurs participent aujourd’hui à la création de valeur des produits en les co-concevant. De même, un bon nombre d’entreprises n’existeraient pas si elles n’avaient pas accès aux outils open-source créés par des communautés de développeurs, bien avant eux.
Il n’y a aucune raison que les gains de productivités reviennent uniquement aux entreprises privées (et à leurs actionnaires) alors même que ceux-ci sont en grande partie générés par la société dans son ensemble. Une telle vision exclurait systématiquement les “simples citoyens” qui deviennent aujourd’hui de plus en plus contributeurs de la chaîne économique, du partage du gâteau économique. [...] Si l’on considère que la création de valeur est effectivement en train de se dissiper en dehors du cadre de l’économie traditionnelle, alors pourquoi ne pas reconnaître pleinement ce phénomène en rétribuant monétairement ces contributeurs ?" Stanislas Jourdan, dans L'économie collaborative va tuer les emplois. Et après?

 

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