Nouveau paradigme : Autre vision du « travail »
C'est le mot "inconditionnel" le plus difficile !
Nous sommes fatigués des problèmes actuels récurrents est ennuyeux : Nous voulons des problèmes nouveaux ! Des problèmes différents ! L’allocation universelle (AU) est un concept vieux, puisqu’il en était question lors des débats de la Révolution française déjà. L’idée est que chaque être humain a le droit non seulement théorique de vivre mais aussi pratique par une allocation inaliénable permettant de vivre dignement. Ce que cette somme est censée contenir doit faire l’objet d’un débat et d’un consensus. Il s’agirait de fixer un montant qui ne soit pas un simple alibi mais une base réelle suffisante pour une vie décente. La liberté partielle conférée à tout citoyen exige que la vision du travail ne soit plus limitée à son seul aspect « revenu ». Le travailleur doit pouvoir s’identifier et s’enthousiasmer pour son travail. L’idéal serait que le citoyen puisse s’enthousiasmer pour la forme de société à laquelle il participe : pouvoir s’investir même dans un travail difficile sachant que la société est « juste » !
En outre, l’évolution de l’activité économique se dirige de plus en plus est inexorablement vers la robotisation des travaux lourds ou répétitifs. Il en résultera inévitablement un accroissement des gens « sans travail » au sens usuel du terme. Il ne saurait être question de les priver de moyens de subsistance et, en toute logique, les revenus de subsistance seront de moins en moins liés au travail, la forme de rémunération appelée « salaire » devra forcément disparaître au profit d’une forme qui s’émancipe du contrat de travail. [+]
Une augmentation de la satisfaction morale au travail se ferait jour grâce à une latitude plus large du choix des activités. Il en résulterait une diminution des maladies, notamment psychiques et par suite un allégement de l’effort de santé.
Les économies en personnel administratif et sanitaire que ce système réaliserait mettraient sur le marché du travail plus de 100’000 personnes qui pourraient s’engager dans des activités de leur choix libre et non dans des activités de « subsistance ». Les entreprises nécessitant beaucoup de main-d’œuvre (tourisme, centres sociaux, soins à domicile, poste) bénéficient le plus de l’AU.
L’être humain jouit d’une très grande adaptabilité, pour le meilleur et le pire. Vous pouvez le conduire à accepter à peu près n’importe quelle situation si vous savez comment amener cette situation de manière graduelle et progressive. Si on peut très bien comprendre les avantages possibles de cette adaptabilité aux changements des circonstances de sa vie, on mesure rarement les extrémités auxquelles l’être humain peut s’adapter lorsque les circonstances semblent le lui imposer. [+]
1500 personnes licenciées dans la stupeur générale…
Le plus incompréhensible, ce n'est pas tant qu'une entreprise se déleste brutalement de son personnel, mais qu'on s'obstine à ne pas voir là la logique inéluctable d'un système économique basé sur la seule rentabilité. Dans ce contexte, il est parfaitement normal qu'une entreprise réduise autant que possible ses charges salariales et ce sont pas les vaines agitations syndicales ou promesses politiques qui y pourront quelque chose. [+]
Cela fait un siècle que l'on tente de remplacer les ouvriers dans les usines par des machines, les employés de banques et les fonctionnaires par des guichets informatiques, les caissières de supermarchés et les contrôleurs de train par des portails automatiques... [+]
Ce soir, il y avait chez moi un buffet canadien - ne demandez pas à un canadien ce qu'est un buffet canadien, il ne saurait vous répondre, mais si vous lui demandez comment se passe ses dîners entre amis, il vous répondra volontiers quelque chose du genre « on fait tous une descente chez un de nos potes et on apporte à boire et à manger ». Pour revenir à notre buffet, nous avions tous apporté quelque chose, tous sauf un qui n'avait pas eu le temps de s’en occuper. Ce n'était pas grave, on avait bien assez pour partager et même plus. L'heure du pousse café étant venue, cet ami, venu les mains vides, s’est discrètement levé de table et a fait la vaisselle. Il a ainsi spontanément contribué à notre soirée avec un travail utile. [+]
Une aile gauche passéiste se refuse à admettre que le travail n'est plus la santé ni pour l'humain, ni même pour l'écosystème. Elle continue de militer pour le droit à l'esclavage en reproduisant ainsi les fondements d'une culture culpabilisée qui n'est pas sans rappeler un lourd atavisme chrétien.
Les deux promettent toujours un long chemin de souffrance et une liberté obligatoirement exilée dans un lointain futur parce que dans le fond, l'être libre s'émancipe aussi bien de leur emprise. Méfions-nous donc de ces gens qui, sous une apparence morale et bienveillante, ont intérêt à nous rogner les ailes (et de ces amis qui veulent notre bien et qui finiront par l'avoir…)
La liberté, ça n'a jamais été demain. C'est maintenant ou jamais que nous pouvons dire stop à nos modes de vie masochistes en soutenant activement l'initiative fédérale pour le Revenu de base. [+]