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Le RBI enfin d'autres problèmes, on en a assez des vieux problèmes des siècles passés

Allocation universelle inconditionnelle : (AU) OU Revenu de base inconditionnel (RBI)

Nouveau paradigme : Autre vision du « travail »

C'est le mot "inconditionnel" le plus difficile !

Nous sommes fatigués des problèmes actuels récurrents est ennuyeux : Nous voulons des problèmes nouveaux ! Des problèmes différents ! L’allocation universelle (AU) est un concept vieux, puisqu’il en était question lors des débats de la Révolution française déjà. L’idée est que chaque être humain a le droit non seulement théorique de vivre mais aussi pratique par une alloca­tion inaliénable permettant de vivre dignement. Ce que cette somme est censée contenir doit faire l’objet d’un débat et d’un consen­sus. Il s’agirait de fixer un montant qui ne soit pas un simple alibi mais une base réelle suffi­sante pour une vie décente. La liberté partielle conférée à tout citoyen exige que la vision du travail ne soit plus limitée à son seul aspect « revenu ». Le travailleur doit pouvoir s’identifier et s’enthousiasmer pour son travail. L’idéal serait que le citoyen puisse s’enthousiasmer pour la forme de société à laquelle il participe : pouvoir s’investir même dans un travail difficile sa­chant que la société est « juste » !

En outre, l’évolution de l’activité économique se dirige de plus en plus est inexorablement vers la robotisation des travaux lourds ou répétitifs. Il en résultera inévitablement un accroissement des gens « sans travail » au sens usuel du terme. Il ne saurait être question de les priver de moyens de subsistance et, en toute logique, les revenus de subsistance seront de moins en moins liés au travail, la forme de rémunération appelée « salaire » devra forcément disparaître au profit d’une forme qui s’émancipe du contrat de travail.

 Quelle vision de l’être humain et du travail ?

Une redéfinition du travail où l’on met aux oubliettes l’idée du tripalium semble devoir s’imposer. Elle s’accompagne également d’un changement de l’image que l’on a aujourd’hui de l’être humain. L’idée romaine qui veut que l’être humain ne travaille que sous le motif de la carotte et du bâton doit faire place à une notion de l’être humain capable de s’investire librement en fa­veur d’une société qui tend vers la justice ou du moins vers l’équité. Il y a une révolte en chacun à se sentir pris en otage par ses besoins vitaux, ce n’est pas ressenti comme étant digne. À chacun de compléter l’image qu’il a de la dignité, humaine. Tout être humain sait, au fond de lui, ce qui est digne et ce qui ne l’est pas ! [L’être humain ne descend pas d’un singe qui ne s’agite que devant une banane.] L’être humain est doué de naissance (voir Mozart, Bernoulli et ainsi de suite) de facultés qui ne demandent qu’à se manifester. En le libérant des chaînes des premières nécessités, il est mis en situation de pouvoir les cultiver et d’en faire profiter la société.

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