Le revenu de base crée de nouvelles conditions cadre pour l’économie, transforme la société et permet d’affronter les problèmes écologiques sur une base nouvelle. Il s’agit d’une réforme qui ne va pas de soi. Dans les articles suivants, nous ouvrons un débat sur toutes les questions importantes soulevées par notre projet.
La version française du film DVD sur le revenu de base de l'Initiative Grundeinkommen a été réalisée. Elle est disponible en 2 versions, une courte de 45 minutes, idéale pour s'informer et une longue de 100 minutes qui comporte en plus une explication sur un modèle de financement basé sur la TVA. Le film se déroule comme un récit, mais l’objectif d’information est bien tenu. Il s'agit d'une oeuvre digne d'intérêt et très didactique dont BIEN-Suisse recommande vivement le visionnement.
Du 24 au 26 octobre 2008 à l'Université-Humboldt de Berlin a eu lieu le troisième congrès de langue allemande sur le revenu de base. À la suite de ce congrès, les organisateurs ont mené à bien diverses manifestations (première semaine internationale du revenu de base, exposition ambulante composée de 25 tableaux). Enfin, dans le cadre du projet soutenu par l'UE , ils ont organisé un symposium international intitulé "le revenu de base en route pour l'Europe". Ce symposium a eu lieu les 16-17 mai 2009 à Herzogenrath, près de Aix-la-Chapelle.
Lors de cette manifestation, le vice-président de BIEN-Suisse, Bernard Kundig, a présenté un exposé intitulé "le revenu de base inconditionnel dans un contexte de crise économique". Dans cet exposé, l'auteur prend des positions nouvelles à propos des limites de la croissance économique et présente le revenu de base entre autres comme une possiblité de créer de nouvelles conditions cadres pour un économie libérée de la contrainte de croissance. Ci-dessous, vous trouverez une version revue et corrigée en langue française de ce texte. Vous pouvez également le télécharger en format pdf
Nous serions heureux de recevoir des commentaires au sujet des thèses de Bernard Kundig.
Depuis les années 1980 et jusqu'à présent, le monde connaissait encore de la croissance économique pour des raisons essentiellement financières et comportementales, tandis que les fondamentaux (avant tout les technologies) avaient changé. La crise financière nous ramène à la case départ. Dans cette situation, le projet du revenu de base prend une signification nouvelle.
Dans cet article que nous avons repris de la lettre de liaison N° 57 de l'AIRE (Association pour l'Instauration d'un Revenu d'Existence), Yoland Bresson explique pourquoi le RSA (qui succède aujourd'hui au RMI) ne peut être préféré au Revenu d’Existence (ou Revenu de base, comme nous l'appelons en Suisse).
Comment savoir sous quelles conditions une personne jouissant de toute manière d’un revenu qui lui permet de vivre dans la dignité proposera encore ses services sur le marché du travail ? Faut-il croire que le revenu de base libèrera la créativité et l’esprit d’initiative de ses bénéficiaires ou au contraire qu’il les poussera un peu plus dans la passivité et l’isolement ?