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Guy-Oliver Segond, ancien Président du Conseil d'État pro RBI nous a quitté

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Guy-Olivier Segond

Guy-Oliver Segond, ancien Président du Conseil d'État et Conseiller national de Genève du Parti radical, GOS pour ses intimes, s'est éteint jeudi 12 novembre à l'âge de 75 ans. Nous aimerions ajouter notre voix à l'hommage unanime de la communauté genevoise à ce Conseiller d'État visionnaire au courage politique peu égalé.

Il a été le père du feu RMCAS, le Revenu minimum cantonal d'action social, un pas en direction de l'idée du revenu universel ou RBI, et dont l'idée, 8 ans après sa disparition en 2012 (orchestrée par son successeur, François Longchamp), revient en force aujourd'hui. Cela alors que l'Hospice général qui dispense l'action sociale à Genève, complètement débordé, est obligé d'abandonner l'application des multiples conditions complexes des lois sociales qui lui ont succédé.

En tant que Directeur du Département de l’Action social et de la santé, GOS avait vu les limites du système de protection sociale suisse dès la crise des années 1990, avant tous les autres politiciens. Ayant été informé dans cette période des travaux en sociologie du travail de notre membre du comité et ex Vice-président Bernard Kundig, GOS lui a confié en 1998 le mandat d'étudier la possibilité d'instaurer un Revenu de Base Inconditionnel en Suisse. En 2016, il a également apporté son soutien à l'initiative populaire fédérale pour le RBI :

« L’initiative populaire sur le revenu de base inconditionnel fait sourire dans de nombreux milieux: pour une grande majorité, c’est l’exemple même d’une utopie intellectuelle. Il ne faut cependant pas sous-estimer l’importance du débat public qui va s’ouvrir : L'initiative fédérale pour un RBI est l’occasion de simplifier radicalement un Etat social devenu tellement complexe qu’il est, tout à la fois, pléthorique et insuffisant. »

 

Pour en savoir plus :

L'ancien conseiller d'Etat genevois Guy-Olivier Segond est décédé | RTS-Info

Guy-Olivier Segond avait une vision de l’Etat comme moyen de porter des politiques de progrès | Le Temps

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