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Le principe d'un revenu de base est séduisant, mais d'où vient l'argent ?
C'est pour affronter concrètement cette question que BIEN-Suisse a réuni dans un livre les contributions de différents auteurs, de Suisse et d'ailleurs.
Après une préface de Peter Ulrich, qui se demande s'il s'agit d'un rève irréalisable ou d'un choix de société, Brigitte Dommen présente une vue d'ensemble de la problématique.
Suit la présentation de trois modèles de financement pour la Suisse :
- Bernard Kundig présente un projet de financement mixte passant par la TVA et l'impôt fédéral direct.
- Albert Jörimann propose un financement par compensation, qui limite l'interve
- Daniel Hänni et Enno Schmidt placent ce financement dans le cadre d'une réforme fiscale axée sur une généralisation de la TVA.
La partie internationale de l'ouvrage présente cinq autres modèles, tous plus stimulants pour la les uns que les autres pour la réflexion :
- En France, Marc Basquiat calcule le montant d'une allocation universelle qui remplacerait tout ce qui est actuellement redistribué aux ménages et aux travailleurs sous forme de prélèvements et transferts sociaux.(Rationalisation d'un système distributif complexe).
- En Allemagne, Ingmar Kumpmann et Ingrid Hohenleitner plaident pour l'introduction d'un revenu de base par étapes successives, en commençant par les éléments réalisables rapidement.
- Au Royaume-Uni, Anne G. Miller conçoit un programme de revenu citoyen (Citizen's Income) dont le but principal est de prévenir la pauvreté.
- Malcolm Torry, aussi au Royaume Uni, propose un modèle qui intègre l'imposition fiscale et la sécurité sociale. Il examine les effets de cette proposition sur différents groupes de la population.
- Pour l'Afrique du Sud, Pieter le Roux étudie les effets dynamiques d'une allocation universelle d'un montant modeste, financée par la TVA et les impôts indirects.
L'ouvrage a été publié en 2010, en français et en allemand, par les éditions Seismo (Zäringerstrasse 26, 8001 Zürich). Il peut être acheté en librairie ou commandé directement chez l'éditeur, [email protected] (Fr. 38.-)
Commenti
commande du livre, Le financement d'un revenu de base inconditio
Bonjour, j'habite en Polynésie Française et je souhaite commander un exemplaire du livre "le financement d'un revenu de base inconditionnel". Pouriez-vous me donner les éléments nécessaires afin de passer ma commande. Je suis premier secrétaire générale adjoint de la confédération syndicale "OTAHI" (une des 5 organisations syndicales représentatives au plan teriitorial), et nous essayons d'introduire une proposition de ce type en Polynésie Française dans le cadre des discussions relatives aux réformes structurelles nécessaires à la réforme de notre Protection Sociale Généralisée à compter du mois de novembre 2010. Nous vous serions reconnaissant de nous faire savoir s'il était possible d'intégrer le B.I.E.N et qu'elle est la procédure. Merci d'avance
Commande de votre livre pour l'Aire
Chers amis,
En qualité de secrétaire de l'Aire (Association pour l'Instauration d'un Revenu d'Existence) je suis désireux d'obtenir votre ouvrage sur le financement du revenu de base. A qui faut-il faire parvenir le paiement et selon quelle procédure ?
A toutes fins utiles mon adresse postale : Chemin de l'église F09400 Gourbit.
Avec toutes mes félicitations et mes encouragements pour votre action au service de notre projet commun.
Bien à Vous.
Jacques Berthillier
Super
Un livre a envoyer d'urgence a tout les debutés europeens bonne continuation Peace and love
Revenu universel
Je suis professeur d’économie politique (depuis peu en retraite).
J’ai toujours pensé (et enseigné) que le revenu universel serait tôt ou tard la solution à toutes les formes d’assistance sociale auquelles chaque Etat doit faire face. Des difficultés énormes existent, c’est certains, mais face aux évidences et à la pression des réalités sociologiques, il faudra être très innovant ou simplement reprendre et adapter ce qui a déjà été pensé — Utopia, taxe Tobin, etc.
Financement RBI
Il est extrêmement curieux que personne ne songe à financer le revenu de base par création monétaire.
D'une part on trouve sur tout l'internet des sites qui font l'apologie de la modernisation monétaire (c'est-à-dire) de la reprise du droit de créer de l'argent sans intérêt par l'état lui-même, et non plu spar le banques privées (en Suisse http://vollgeld.ch/fr/ ). D'autre part on observe un intérêt croissant pour le revenu de base universel.
On veut financer le RBI monnaie-dette en pratiquant une politique de vases communiquants avec de l'argent pris dans un système d'érosion. Tôt ou tard, on aura des problèmes de financement.
En 1924, C.H. Douglas a déjà émis ces deux idées novatrices et présenté un système complet appelé "Crédit Social", qui comporte encore un troisième volet de maîtrise des prix appelé "escompte national".
Je pense sincèrement qu'il est grand temps de coupler ces projet, qui l'un sans l'autre ne trouvent pas de réelle efficacité. Il est grand temps aussi de lire les livres du mouvement canadien pour le Crédit Social publiés par les Pèlerins de St Michel à Rougement CA. Voire les références sous :
http://monnaiesouveraine.wordpress.com/2013/08/05/analyse-des-racines-du-mal/
Financement du revenu de base
Pour avoir écrit sur ce sujet (Cf mon artile de RMI au RME Futuribles juin 1993), j'ai proposé 3 solutions
- la première se contenterait de redéployer les budgets actuels. Le revenu minimum d'existence (RME) serait modulé en fonction de l'âge et du degré d'incapacité pour tous les inactifs et les actifs en situation très précaire. Pour les retraités et les personnes agées handicapés, il conviendrait (pour eviter toute regression monétaire) que le RME (premier pilier forfaitaire et universel des régimes publics de pensions) respecte les montants s'alignent sur les minima correspondants (RSA socle majoré pour un célibétaire), le financement pourrait résulter de la solidarité financière des régimes publics de retraite. Pour les autres inactifs adultes, le montant pourrait être de l'ordre du RSA socle et pourrait être réduit de la 1/2 ou 1/3 pour chaque enfant de moins de 16 ans (ou de 14 ans à charge). Le RME remplacerait des prestations de solidarité actuelles et serait financé par les budgets actuels (prestations familiales, une partie de l'aide sociale, les bourses d'études, les subventions aux revenus agricles, la quasi totalité des fonds d'action sociale des caisses d'assurance maladie)
- La deuxième solution supposerait un rédéploiement des prélèvements oblgatoires au profit de l'impôt via la CSG ou l'IRPP sur une base élargie (en plus de l'aide et de l'action sociale mobilisée et déjà financées par l'impot) les cotisations subistraient pour les retraites, les accidents du travail et maladies prof. et le chômage de coure durée (6mois).
- La troisème solution ferait appel à la création monétaire, ce qui, de surcrôit, permettrait de lutter contre la déflation actuelle, soutiendrait la demande, l'emploi et la croissance et, au final allégerait la dette. L'idée serait ici d'exploiter l'écart favorable d'inflation que la France enregistre vis-à vis de ses principaux partenaires