La 46e édition du World Economic Forum s’est clôturée le 23 janvier. Les menaces que fait peser la 4e révolution industrielle sur l’emploi étaient au cœur des débats. L'économiste du MIT Erik Brynjolfsson a souligné que “nous nous dirigeons vers un monde où il y aura beaucoup plus de richesses et beaucoup moins de travail". L’université Oxford a publié une étude qui révèle que 47% de jobs aux Etats-Unis pourraient être remplacés par l'automatisation d’ici 20 ans. Une autre étude publiée par le WEF montre que l'intelligence artificielle va détruire 7,1 millions d’emplois ces cinq prochaines années dans les 15 principales économies du monde et n'aidera en parallèle à en créer que 2 millions d'autres (dossier sur Le Temps)
Dans ce contexte, le RBI connaît un spectaculaire regain d’intérêt dans le monde. Y-Incubator, l'incubateur de startups américain très influent lance un programme de recherche sur le revenu de base : "on trouvera ridicule dans 50 ans d'avoir utilisé la peur de ne pas avoir à manger pour motiver les gens", a dit son fondateur. La Finlande et le Québec vont l’introduire, des villes en Hollande veulent l’expérimenter. En France, un rapport du Conseil National du Numérique (CNNum) remis au gouvernement français stipule que le revenu de base pourrait jouer un rôle crucial face à l’automatisation du travail et préconise la réalisation d’une étude de faisabilité approfondie.
Afin d’illustrer la relation étroite entre les progrès spectaculaires des méthodes de production et la nécessité d’un RBI, Generation-Grundeinkommen a réalisé une action médiatique devant le WEP à Davos avec un sympathique robot dansant qui s’est invité au Bal des grands de ce monde. Ils ont montré qu’avec un RBI pour en partager le bénéfice, on ne pouvait que se réjouir du développement de la robotique qui permettra à l’être humain de se consacrer à de plus nobles tâches.
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