"What would you do if your income were taken care of?" – Quel travail ferais-tu si ton revenu était assuré ?. C'est la plus grande question du monde que pose le revenu de base inconditionnel ! Elle a été inscrite sur une affiche de 110x72 mètres installée sur la Plaine de Plainpalais le 14 mai à Genève par le réseau suisse pour le RBI. L'affiche a remporté ce jour-là le record officiel du Guinness Book de la plus grande affiche du monde. L'événement a été retransmis une demi heure durant sur grand écran à la place Time square de New York ! [+]
“ What would you work, if your income were take care of? ” (Quel travail feriez-vous si votre revenu était assuré ?). C’est la plus grande question du monde inscrite sur la plus grande affiche du monde qui sera exposé sur la place Plainpalais à Genève, la plus grande place dans une ville suisse. C'est aussi la prochaine action coup-de-poing des militants RBI. [+]
« L’inévitable “Tout travail mérite salaire mais tout salaire mérite travail” a été prononcé. La question d’un laboratoire lausannois de test du RBI est tout de même parvenue à se frayer un chemin. L’idée: “étudier l’effet qu’un revenu de base aurait sur un échantillon de population qui reçoit déjà de l’argent de l’Etat”, a expliqué Léonore Porchet. Ce, dans le but de “voir quelles sont les conditions qui soutiennent ou au contraire découragent les efforts des personnes bénéficiant d’aides sociales dans leur recherche d’activité rémunérée”, a-t-elle poursuivi.
Le Conseil Communal Lausannois a accepté le postulat de feu notre ami et collègue militant le conseiller communal Laurent Rebeaud, vert vaudois. La Municipalité devra entrer en matière sur la mise sur pied d'un projet-pilote permettant de tester le revenu de base inconditionnel (RBI). Léonore Porchet, présidente des Verts lausannois a brillamment défendu ce postulat devant le conseil communal et est parvenue à faire entendre sa voix. L’expérimentation est prévue sur un échantillon de personnes qui reçoivent déjà des prestations sociales. Des expériences du même type sont prévues ailleurs dans le monde, comme en Hollande ou en Finlande.
Le revenu de base inconditionnel (RBI) pour tous, sur lequel les Suisses voteront le 5 juin prochain, est la réponse logique à une évolution qui découple toujours plus l’économie, et donc la protection sociale, de l’emploi, plaide Ralph Kundig. Il est le président de BIEN-Suisse, l’association qui milite pour l’introduction d’un RBI en Suisse
Big data, machine apprenante, digitalisation, open source, autant d’évolutions qui menacent le travail même très qualifié. Le chômage augmente, la facture sociale explose alors qu’il y a de moins en moins de travailleurs pour la payer et que la croissance économique est en berne. L’évolution en cours sonne le glas d’une économie et d’une protection sociale fondées sur l’emploi.
Aujourd’hui déjà, le salaire n’est plus corrélé à l’utilité réelle du travail. Seuls 40% de la population touche un revenu de son travail. Le reste exerce l’activité aussi nécessaire à la production de richesse, mais non payée, comme s’occuper des proches, se former, travailler bénévolement, développer la culture ou l’art. Au XXIe siècle, il est obsolète de considérer le travail payé comme seule source de revenu, d’intégration sociale et de valeur humaine.
En date du 27 janvier 2016, le Conseil fédéral a communiqué les objets de la votation du 5 juin 2016 et l’initiative pour un RBI sera bien au programme. La campagne est donc officiellement lancée !
Les réseaux de soutien s’organisent et accueillent de plus en plus de personnes enthousiastes à participer à la campagne du vote historique. Notre fonds de campagne indispensable pour financer le matériel de communication et nos actions de terrain grossit lui aussi grâce à votre engagement. Qu’ils soient modestes, comme l’ordre mensuel de Fr. 5.- de Duccio ou conséquent, comme celui de Fr. 10'000.- fait par Clément, chaque don compte ! Ne dit-on pas que des petits ruisseaux naissent les grandes rivières ?
Un succès en votation est à ce jour encore incertain, car de trop nombreuses personnes ignorent encore le sujet. Celles-ci sont ainsi vulnérables à la désinformation des adversaires de la liberté individuelle. Notre défi est d’arriver à ce que la population reçoive une information objective. Pour cela, chacun/e peut aider : en en parlant autour de vous, en envoyant à votre cercle d’amis l’email d’information que nous avons rédigé, en partageant les publications de notre page sur Facebook et en invitant votre cercle d’amis à l’aimer, en collaborant à nos actions et en prenant part au financement participatif de la campagne. [+]