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initiative fédérale (test)

Le revenu de base inconditionnel, en bref, en vidéo, en détail

C’est une allocation universelle d’un montant suffisant pour couvrir les besoins essentiels, que tout citoyen reçoit de toute façon, sans formalités ni conditions.

Le revenu de base établit pour chaque personne légalement établie dans le pays le droit à une existence économique digne. Nul ne pourra plus être dans la précarité ni marginalisé parce qu’il n’a pas un revenu suffisant.

Puisque tout le monde le reçoit, ce n'est pas une prestation sociale.

Comme tout le monde le reçoit, personne ne peut être stigmatisé, ni culpabilisé. C'est une différence fondamentale avec les systèmes de protection sociale actuels.

Il remplace les prestations sociales actuelles jusqu’à hauteur de son montant.

Il n’est plus nécessaire de demander une prestation sociale lorsque que nous ne pouvons trouver un travail ou que notre activité n’est pas rémunérée. Le revenu de base est inconditionnel et se substitue à l'assurance chômage, l’aide social, l’AI, l’AVS, etc., jusqu’à concurrence de son montant. Les besoins en sus resteront couverts de la même manière que maintenant.

Il s’impose dans une économie qui ne peut plus garantir le plein emploi.

Le chômage est devenu une conséquence systémique de la rationalisation et de la recherche de profit des entreprises. Il frappe déjà particulièrement les jeunes, les moins jeunes ou les profils moins compatibles avec le marché de l’emploi. Dans ce contexte, les mesures de réinsertion ne peuvent représenter de véritables solutions. Le revenu de base lui permet un partage intelligent du travail, en donnant la liberté aux uns de travailler moins, et aux autres qui le souhaitent de simplement travailler, ou de travailler plus.

Il permet à l’homme de valoriser son plein potentiel créatif.

Les progrès industriels nous ont promis de largement libérer l’homme de la contrainte du travail. Le revenu de base, en accordant à chacun la sécurité économique, réalise cette promesse en donnant à chacun le choix entre une activité plus lucrative ou plus créative (artisanat, art, recherche, relations humaines, etc.).

Il est discuté dans le monde entier et soutenu par différents réseaux et personnalités.

Tout au long de l'histoire, et cela d’un bout à l’autre du spectre politique, de nombreuses personnalités se sont prononcées en sa faveur ou pour un type d'allocation similaire. Citons par exemple le prix Nobel de l'économie Milton Friedmann (impôt négatif) ou le philosophe André Gorz (allocation universelle). Aujourd’hui, certains modèles de revenu de base existent déjà (Iran, Alaska), sont en phase d'introduction (Brésil) ou en discussion à l'échelon gouvernemental (Inde, Allemagne).

Il peut être financé.

Un revenu de base peut être financé par le transfert du montant économisé sur les prestations sociales et du montant économisé par les entreprises avec la réduction de leurs charges salariales, assorti d’un impôt complémentaire qui devrait épargner les revenus modestes.

En bref, en video, en détail

(le mode de financement proposé dans le film n'engage que ses auteurs).
En bref, en video, en detail

L’idée est soutenue de longue date par de nombreuses personnalités, de tous horizons politiques, de toutes confessions et de toutes nationalités. Elle est connue sous des appellations diverses : allocation universelle, revenu d’existence, revenu citoyen, revenu universel, revenu social garanti, dividende universel, revenu de vie, etc.

Le revenu de base ne doit pas être confondu avec le salaire minimum, l’assurance chômage, l’aide sociale ou toute autre prestation attribuée de manière conditionnelle. Le revenu de base, lui, est automatique, inconditionnel et inaliénable. Il concerne tout le monde, riches ou pauvres. Il est attribué à chaque individu, de la naissance à la mort. Son montant est suffisant pour garantir à chacun une existence décente – quoi qu’il arrive. Il est cumulable avec les autres revenus (salariés ou non). Il ne peut être saisi aux plus modestes, mais il entre dans l’assiette d’imposition des plus aisés.

Il est donc :

  • payé aux individus et non aux foyers (ménages)
  • cumulable avec les autres revenus (du travail ou du capital)
  • payé sans qu’il y ait exigence d’effectuer un travail, ni obligation d’accepter un travail.

Le revenu de base rend la justice sociale compatible avec l’efficacité économique. C’est le principe de solidarité le plus libéral que l’on puisse imaginer : il permet d’assurer l’existence individuelle et la cohésion sociale, sans les rigidités de l’interventionnisme et les lourdeurs de la bureaucratie. Plusieurs variantes sont discutées concernant sa mise en pratique. Le revenu de base ne se situe pas d’un côté de l’échiquier politique : il trouve des soutiens et rencontre des réserves d’un côté comme de l’autre des frontières politiques traditionnelles.

Le revenu de base n’est pas un salaire

Ni l’emploi salarié, ni les revenus du capital, ni les aides sociales classiques ne peuvent prétendre désormais garantir le droit à l’existence de chacun tel que défini à l’article III de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme.

De par son inconditionnalité, le revenu de base brise la chaîne qui fait dépendre la couverture des besoins vitaux de l’accomplissement d’un travail rémunéré. Ce découplage partiel entre emploi et revenu est nécessaire en raison de la disparition des emplois stables traditionnels dans l’industrie et dans le secteur tertiaire, notamment dans les banques ainsi que dans d’autres branches. Le chômage et la précarité sont en majeure partie la conséquence d’une dynamique de rationalisation et d’automatisation qui rend l’objectif du retour au plein emploi caduc. Au contraire, la flexibilité de l’organisation des entreprises modernes conduit à une instabilité croissante de l’emploi rémunéré.

Par contre, le travail est toujours d’actualité et sa tâche est immense. Il est plus que jamais nécessaire que chacun puisse travailler, d’abord à prendre soin de lui-même, de ses parents, de ses enfants et de ses proches, travailler ensuite pour contribuer aux biens communs accessibles à tous (connaissances, arts, culture, logiciels, etc.), travailler enfin à inventer et à mettre en œuvre à toutes les échelles les moyens qui permettront de léguer une planète vivable aux générations futures.

Mais qui travaillera encore ?

Loin d’être un encouragement à la paresse, le revenu de base permettra à chacun, dans la mesure de ses capacités et de son désir, de s’engager de manière sereine, libre et responsable, dans des travaux essentiels pour l’intérêt général que les emplois traditionnels n’ont pas vocation à assumer. Aujourd’hui déjà, plusieurs groupes de la population sont actifs en dehors de la sphère du travail rémunéré (p.ex. les bénévoles, les parents à la maison).

À la différence des prestations d’aide sociale soumises à conditions de revenu, le revenu de base est cumulable avec la rémunération du travail qui garde ainsi toute son attractivité financière. Le retour à l’emploi n’est plus pénalisé par la perte d’une aide sociale quelconque.

Pour quel salaire ?

Le revenu de base change le caractère du marché du travail sur deux plans. D’une part, le salaire direct versé par l’employeur n’a plus besoin de couvrir les besoins élémentaires de l’existence puisque ce besoin est couvert par le revenu de base. D’autre part, pour la même raison, le revenu de base étend la liberté contractuelle aux deux parties contractantes. Mais c’est avant tout dans la zone des bas salaires, lors de la négociation, que le revenu de base renforce la position de demandeurs d’emploi ayant désormais la possibilité de refuser une offre qu’ils jugent insuffisante. Pour l’entreprise, la diminution relative de la masse salariale totale sera compensée par sa contribution au financement du revenu de base. Enfin, dans une certaine mesure, la nouvelle liberté contractuelle du salarié vient légitimer celle de son employeur et lui permet de mieux adapter ses besoins en personnel à la marche de son affaire.

Ethique du travail

On aurait tort de limiter la valeur du travail à sa valeur marchande, comme cela se passe aujourd’hui de manière croissante. Ce n’est pas le revenu de base, mais les formes et conditions d’emploi pratiquées actuellement qui détruisent la morale du travail. Au contraire, le revenu de base rétablit la valeur éthique du travail, autant vis-à-vis de la société que de soi-même.

Par ailleurs, la paresse n’est pas inscrite dans le génome humain ; ce n’est qu’une réaction contre les travaux forcés. En accordant la liberté aux travailleurs de refuser le travail, on commence par les responsabiliser. On fait tomber le prétexte de la nécessité. Sans la liberté, il n’y a pas de véritable éthique du travail, que de l’hypocrisie.

Dignité et autonomie

Qu’est-ce qu’une mentalité d’assisté ? C’est un univers mental dont les seuls repères sont l’obtention d’un soutien maximum de l’Etat contre un engagement personnel minimal. Si autrefois, les aides sociales correspondaient à des exceptions, à des « maladies » du système, et y trouvaient une justification, aujourd’hui, l’exception tendant à devenir la règle, nous risquons la dérive vers une société d’assistés. La bonne réponse à cette tendance n’est ni le démantèlement social ni le refus individuel de « s’abaisser » à faire une demande d’aide. Le seul moyen de créer une justice sociale digne de ce nom sans stigmatiser personne, c’est d’accorder un revenu de base inconditionnel à tout le monde.

Financement

D’une manière très générale, le revenu de base ne doit pas être conçu et financé comme une redistribution a posteriori de revenu, mais considéré comme faisant partie intégrante d’un nouveau paradigme de répartition primaire. Désormais, la valeur ajoutée par l’activité économique n’est plus répartie en deux, mais en trois parts : celle des salaires, celle des profits et celle du revenu de base. Reste à déterminer les canaux et flux financiers permettant de réaliser cette répartition.

Mis à part ses « effets dynamiques » qui sont difficiles à estimer, du point de vue économique, le revenu de base est un jeu à somme nulle : la valeur ajoutée du pays ne change pas d’un seul franc, mais sa répartition se modifie considérablement. Désormais une partie de la richesse créée va à l’ensemble de la population résidente sous forme de revenu de base, avant toute répartition entre salaires et rémunération du capital investi.

La masse financière totale d’un revenu de base de 2'500 francs par mois et par personne se monte à environ un tiers du Produit Intérieur Brut (richesse crée en un an dans le pays : en 2011 environ 600 milliards de francs). Pour obtenir la répartition souhaitée ci-dessus, il faut donc affecter quelques 200 milliards au revenu de base, c’est-à-dire 1/3 de la valeur ajoutée nette totale.

Plusieurs canaux de financement sont aujourd’hui en discussion. Une première contribution est liée aux économies réalisées dans les assurances et autres prestations sociales. Selon les modèles, le montant de cet appoint devrait se situer dans une fourchette allant de 65 à 90 milliards (selon que l’on comptabilise aussi les subventions on non). Pour le reste (110-135 milliards), dans notre livre « Le financement d'un revenu de base inconditionnel [1] », trois solutions sont proposées : La compensation salariale (prélèvement direct sur salaire), la TVA seule (qui touche aussi les bénéfices des entreprises, mais qui risque d’être partiellement reportée sur les prix), et enfin la TVA accompagnée d’une refonte de l’IFD pour corriger la dégressivité de l’impôt indirect à l’égard des revenus. Une quatrième piste serait de prélever la part revenant au revenu de base directement sur la « valeur ajoutée nette » des entreprises, c’est-à-dire après amortissements des investissements, règlement de la TVA et des éventuelles taxes à l’importation (VAN). Dans ce cas, il n’y a pas de conséquences sur les prix.

Trop d’Etat ?

Selon la solution retenue, le financement du revenu de base peut s’appuyer exclusivement sur la loi et donc sur une intervention administrative de l’Etat ou au contraire se faire d’une manière plus libérale, c’est-à-dire davantage par la négociation entre les partenaires sociaux, au moment de fixer les rémunérations directes en fonction des prix du marché. Mais quoi qu’il en soit, il faut distinguer le financement du revenu de base de celui de l’action de l’Etat en général. Même si l’on a recours à l’impôt, dans le cas du revenu de base, la ponction fiscale ne bénéficie en aucune manière à l’administration publique ou à une quelconque politique interventionniste. C’est de l’argent qui va de l’économie privée à l’économie privée via la satisfaction des besoins vitaux de la population ; l’Etat n’y joue qu’un rôle fiduciaire, tandis que la liberté individuelle, telle qu’elle s’exerce aussi dans le cadre de l’économie de marché, reste intacte. Au contraire, en étendant la liberté contractuelle aux travailleurs sur un marché du travail enfin digne de son nom, le revenu de base va clairement dans le sens de la liberté individuelle. D’ailleurs, il ne serait pas très logique de reprocher au revenu de base de créer trop de liberté individuelle (droit à la paresse ?) et à la fois d’ouvrir la voie à l’étatisme.

Liens

Initiative populaire fédérale pour un revenu de base

Cette initiative fédérale a été lancée par un groupe de simples citoyens et non par un parti ou groupement politique. Avec cette initiative, ces personnes proposent au peuple suisse d’engager le débat sur la valeur actuelle du travail, son rapport avec l’argent, la croissance, la société de consommation, l’écart entre richesse et pauvreté, la précarité et enfin, pourquoi pas, le principe du droit à une vie digne et épanouie indépendamment de toute valeur marchande.

Signer une initiative ne nous engage pas pour le vote consécutif, c’est simplement un acte d’ouverture pour qu'un débat ait lieu. Signer est d’autant plus important qu’il s’agit d’une de ces rares initiatives vraiment populaires, sans les moyens d’une grande organisation, et que le débat proposé porte sur cette question fondamentale : quelle société voulons-nous, aujourd’hui, au XXIe siècle ?

La loi

Le 11 avril 2012, le texte de l’initiative fédérale «Pour un revenu de base inconditionnel» a été publié dans la feuille officielle :

La Constitution est modifiée comme suit :

Art. 110a (nouveau) Revenu de base inconditionnel

  1. La Confédération veille à l’instauration d’un revenu de base inconditionnel.

  2. Le revenu de base doit permettre à l’ensemble de la population de mener une existence digne et de participer à la vie publique.

  3. La loi règle notamment le financement et le montant du revenu de base.

Le Comité d’initiative

Le Comité d’initiative est composé de simples personnes de la société civile :

  • Gabriel Barta, Genève
  • Daniel Häni, Bâle
  • Christian Müller, Schaffhouse
  • Ursula Piffaretti, Zug
  • Ina Praetorius, Saint-Gall
  • Franziska Schläpfer, Zurich
  • Oswald Sigg, Berne
  • Daniel Straub, Zurich

Ce Comité est indépendant de tout parti politique, confession religieuse, lobby ou autre groupe d’influence.

Qui soutient l'initiative ?

L’initiative est librement soutenue par les personnes et organisations en faveur de permettre au peuple suisse de pouvoir se prononcer pour la première fois sur la proposition d’un revenu de base inconditionnel. Le syndicat SYNA s'est prononcé en faveur de l'initative.
BIEN-Suisse, notre association qui a justement pour but l’introduction d’un revenu de base en Suisse et dont le membre de notre Comité, Gabriel Barta, participe déjà à titre individuel au Comité d’initiative, soutient bien sûr à cette initiative.

Liens

Personnalités en faveur de l'initiative fédérale

Voici la liste des personnalités publiques qui soutiennent à ce jour l'initiative :

Linard Bardill

Linard Bardill

Auteur-compositeur

Nik Bärtsch

Nik Bärtsch

Pianiste et compositeur

Michel Bühler

Michel Bühler

Chanteur et écrivain

« A chaque fois qu’une nouvelle machine apparaît, elle fait le travail de quelques hommes, et les remplace. J’ai toujours pensé que les profits engendrés par les machines devaient être partagés (une fois déduit le coût de la machine, bien sûr) entre les hommes qu’elle a remplacés, et non pas être accaparés par quelques actionnaires. »

Mireille Cifali

Mireille Cifali

Historienne, psychanalyste, Professeur honoraire Université de Genève / FAPSE

Pierre Dominicé

Pierre Dominicé

Professeur honoraire Université de Genève / FAPSE

« Je soutiens l'initiative car elle propose une alternative à une situation critique du rapport au travail, surtout des jeunes, mais aussi des aînés. Le travail occupe trop de place dans l'horaire de beaucoup, de parents notamment. Il entraîne une souffrance exagérée. Pour ceux qui n'en trouveront quasiment jamais, les démarches d'assistance sont souvent infantilisantes ou humiliantes. Dernier point, il y a parmi les jeunes de plus en plus d'artistes empêchés de se consacrer à leur art car ils ont l'obligation d'un gagne-pain qui leur prend un temps considérable. L'initiative ouvrira un débat nécessaire car les solutions exacts de salaire de base sont encore à affiner. »

Bridget Dommen

Bridget Dommen

Socioéconomiste

« le revenu de base résoudra les problèmes actuels que connaissent nos assurances sociales. »

Edouard Dommen

Edouard Dommen

Économiste

« Libérer le travail pour une économie plus diverse et créative. »

Arnaud Durand

Arnaud Durand

Vice-président des Jeunes démocrates-chrétiens vaudois

Esther Eppstein

Esther Eppstein

Artiste et galeriste

Adrien Faure

Adrien Faure

Président de la Jeunesse socialiste genevoise

« Je soutiens l'initiative pour un revenu de base pour que les jeunes soient autonomes. »

Judith Giovanelli-Blocher

Judith Giovanelli-Blocher

Auteure et professionnelle du service social

Martin Grob

Martin Grob

Entrepreneur social

Grave Ingrid

Ingrid Grave

Sœur religieuse

Pierre Herold

Pierre Herold

Pasteur retraité, ancien Président de BIEN-Suisse

« Je suis convaincu que le revenu de base constitue un des moyens majeurs – parmi d’autres – de lutte contre la pauvreté, et de promotion d'une meilleure répartition des biens et de la richesse que la société génère. »

Jürg Jegge

Jürg Jegge

Pédagogue et auteur

Christine Ley

Christine Ley

Ecrivain, journaliste, Organisatrice des Cafés-Déclic

Raphaël Mahaim

Raphaël Mahaim

Député au Grand Conseil VD

Christian Marazzi

Christian Marazzi

Economiste, Professeur PhD à la SUPSI/DSAS (Haute Ecole spécialisée de la Suisse Italienne/sciences économiques et sociales)

« La revendication d'un revenu de base est une lutte pour une autre citoyenneté qui respecte le droit à l'inclusion, ceci dans une économie qui précarise et exclut. »

Katrin Muff

Katrin Muff

Docteur et MBA (Master of Business Administration), Doyenne de BSL (Business School Lausanne), ex-Directrice d'une division de Procter & Gamble

Adolf Muschg

Adolf Muschg

Écrivain

Kurt Regotz

Kurt Regotz

Président du syndicat Syna

Martino Rossi

Martino Rossi

Économiste, ancien directeur de la division de l’action sociale et de la famille, conseiller communal à Lugano

« Revenu de base: utopie réalisable du XXI siècle. »

Alexis Roussel

Alexis Roussel

Vice-Président du Parti Pirate Suisse

« Le revenu de base donnera l’opportunité à l’autre de créer de la valeur. La contribution libre est une vraie valeur économique même si l’on est incapable de la mesurer. »

Giselle Rufer

Giselle Rufer

Entrepreneuse

Gudrun Sander

Gudrun Sander

Dr. en sc. économiques et Vice-directrice de l'Executive School of Management, Technology and Law, Université de Saint-Gall

Guy Sensonnens

Guy Sensonnens

Poète et chanteur

Peter Schmid

Peter Schmid

Président de la HES de la Suisse du Nord-Ouest

Ruth Schweikert

Ruth Schweikert

Écrivain

Nenad Stojanovic

Nenad Stojanovic

Politologue, Universität Zürich & Université de Lausanne

« Le revenu de base est un droit. C'est un instrument qui nous permet de nous approcher des idéaux de la liberté et de l'égalité. C'est un espoir. »

Beatrice Tschanz

Béatrice Tschanz

Experte en communication

Peter Ulrich

Peter Ulrich

Professeur honoraire Université de Saint-Gall

Theo Wehner

Theo Wehner

Professeur EPF de Zurich, Directeur du centre pour les sciences de l’organisation et du travail

Pierluigi Zanchi

Pierluigi Zanchi

Conseiller communal à Lugano, Patron d'une entreprise artisanale de produits bio

« J'adhère à l'Initiative pour un revenu de base inconditionnel, parce que la situation économique, sociale et environnementale a changé en profondeur. Il n'est plus possible de continuer avec les solutions d'il y a 40 ans. Nous devons établir d'autres paramètres pour la production et la jouissance des biens (pas seulement de consommation), ainsi que pour les assurances sociales et pour le système du travail et du temps libre.

En outre, en tant qu'employeur, je trouve que le système actuel de la gestion des salaires, avec toutes retenues et prestations qui y sont liées est à la fois compliqué et coûteux. Quant au problème du travail au noir, il se réduirait de façon drastique avec un système basé sur le revenu de base inconditionnel, ce qui bénéficierait à l'Etat comme aux citoyens.

Cela apporterait aussi une solution à l'écart dans les rémunérations entre celui ou celle qui a un travail salarié et celui ou celle qui s'engage dans la gestion de la vie familiale et dans des activités bénévoles mais ne gagne rien. Ces milliers de personnes qui s'occupent de la famille et des associations apportent une contribution des plus importantes pour le bien-être de la société. Tout ceci ne peut pas être quantifié dans notre PIB actuel, mais sans ces personnes, notre société civile ne pourrait pas exister. »

Josef Zisyadis

Josef Zisyadis

Théologien et ancien député au Parlement suisse (1991-2011)

« Le revenu de base sera la nouvelle conquête à inscrire aux droits universels de l’homme ! »

nobody

Et vous… peut-être voulez-vous en être aussi ?

Signer et participer au mouvement historique

Signer l'initiative, diffuser l’information, récolter des signatures, aider financièrement ou autrement ?

Signer l'initiative

Qui peut signer ?

Toutes les personnes ayant le droit de vote en Suisse peuvent signer l'initiative fédérale, soit quasiment toutes les personnes majeures de nationalité suisse.

Où signer ?

Sur les formulaires de signatures standards de l’initiative fédérale ainsi que sur les cartes-réponse (au port prépayé depuis la Suisse). Ceux-ci peuvent être imprimés, téléchargés ou nous être commandés. Il n’est pas possible de signer l’initiative fédérale électroniquement.

Comment remplir sa feuille de signatures?

Chaque feuille de signatures doit regrouper impérativement des personnes domiciliés dans la même commune politique. (Attention: c’est la commune qui est déterminante, non le numéro postal qui peut être le même pour des communes différentes).

Les suisses domiciliés à l'étranger peuvent aussi signer en indiquant leur adresse complète du domicile à l’étranger à condition de s’être déclarés auprès de la représentation suisse de leur pays. Ils inscrivent en en-tête leur commune de vote en Suisse (en principe, celle qu'ils ont habitée en dernier ou celle d'origine, s'ils n'ont jamais habités en Suisse), excepté pour les originaires du Canton de Genève. Pour ces derniers, ils inscrivent simplement «Genève» dans la case «Commune politique».

Où retourner les feuilles ?

Les feuilles de signatures, même partiellement remplies, sont à envoyer le plus rapidement possible par courrier postal à l'adresse du comité d'initiative, qui se charge de faire valider les signatures auprès des communes :

Initiative populaire fédérale "Pour un revenu de base inconditionnel"
Case postale
8099 Zürich

Diffuser l’information

Toute action qui contribue d’une manière ou d’une d’autre à communiquer l’initiative est utile. Ce n’est donc qu’une question d’imagination et de créativité. Le bouche-à-oreille en particulier peut se propager comme une trainée de poudre. Parlez-en donc autour de vous, à vos amis, lors de soirées et débats. Publiez dans les forums et réseaux sociaux en ajoutant le lien http://revenudebase.ch. Vous pouvez aussi envoyer notre email d'info à tous vos contacts.

Récolter des signatures

Toute personne peut récolter des signatures, seule ou dans un groupe de récolteurs : simplement présenter le texte de l'initiative, répondre aux éventuelles questions et donner notre documentation aux personnes qui souhaitent réfléchir. Il n’est pas nécessaire de chercher à convaincre.

Quel matériel pour le récolteur ?

  • Un plateau à pince, des feuilles de signatures et optionnellement un classeur léger pour classer les communes moins courantes.

  • De la documentation à distribuer aux personnes qui souhaitent approfondir le sujet.

  • Notre formulaire de signatures carte-réponse (port postal gratuit).

Le matériel est disponible en téléchargement ou peut nous être commandé. Mieux encore: demandez-nous notre kit du petit militant qui réunit tous nos imprimés, accessoires, techniques et informations détaillées pour recueillir facilement les signatures.

Aide et réseaux régionaux

Nous nous ferons un plaisir de vous aider et de vous soutenir tout au long de votre mission, que vous soyez un débutant ou un récolteur Level 4.

Des réseaux régionaux se sont constitués pour organiser notre action sur le terrain. Pour vous informer, abonnez-vous (sans engagement) à la liste de diffusion d'emails (mailing-list) de votre région :

Genève Vaud Neuchâtel Fribourg Valais

Aider

Toute aide, que ce soit en temps ou en argent, est extrêmement précieuse. Récolter 100'000 signatures valables en moins de 18 mois, sans être affiliés à un quelconque parti ou autre organisation aux moyens conséquents, est un sacré défi. En cela, cette initiative est vraiment populaire : c'est seulement si chacun d'entre nous, qui aspire à un changement radical de société, s'engage concrètement à y œuvrer que l'utopie d'aujourd'hui deviendra la réalité de demain.

Vous pouvez nous aider de multiples façons en partageant un peu de votre temps, mettant à notre disposition du matériel, un moyen de transport, un lieu de fête, etc.

Vos soutiens financiers via Paypal ou virement bancaire seront très appréciés parce qu'essentiels pour couvrir nos frais de matériel, communication, déplacement, organisation, etc.

Téléchargements

Formulaire de signatures Le revenu de base inconditionnel (A3) Un revenu à vie ?
argumentaire résumé
Tract 1 Tract 2 Badge A6
Bandeau A Bandeau B Bandeau clipboard
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N.B. les personnes inscrites comme militant peuvent se connecter pour accéder à des éléments qui leurs sont réservés.

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Articles

Dépliant 5 pages Dépliant 5 pages 210x105 mm, recto-verso à distribuer.

Dossier d'information Dossier d'information sur l'initiative RBI. Donation suggérée pour envoi Fr. 5.-

FAQ sur le RBI Le RBI vulgarisé A4 recto-verso.

L'Inconditionnel Le journal francophone de 20 pages sur la thématique du revenu de base.

DVD «Le revenu de base» DVD avec le film documentaire «Le revenu de base, une impulsion culturelle» de Daniel Häni et Enno Schmidt, version française complète.

T-shirt « Vous avez dit paresse ?» T-shirt blanc avec sur le devant "Vous avez dit paresse?" et en réponse différentes activités possibles. Prix: Fr. 20.- ou Fr. 16.-/p. pour 2-4 pièces, Fr. 14.-/p. pour 5-8 pièces, Fr 13.-/p. pour 9-12 pièces, Fr 12.-/p. pour 13-20 pièces. Frais d'envoi compris pour la Suisse et l'Europe.
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Notre association a pour but l'introduction d'un revenu de base. Chaque membre supplémentaire est précieux pour augmenter notre visibilité et nos moyens d'actions. On peut déjà devenir membre à partir d'une cotisation annuelle de Fr. 20.- (petit budget: 20.-, normal: 50.-, soutien: 100.-).
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BIEN-Suisse

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BIEN-Suisse est une association d'utilité publique, sans affiliation politique, fondée en 2001 à Genève.

Son nom vient du sigle du réseau mondial auquel elle est affiliée : Basic Income Earth Network.

"L'association a pour but d'étudier et de promouvoir le concept et la pratique du revenu de base (allocation universelle), en Suisse et ailleurs." (Art. 2 des statuts)

Elle s'engage pour une nouvelle approche de la politique sociale, susceptible de remplacer partiellement le système existant d'assurance et d'aide sociale par un modèle adapté à l'évolution de l'économie et du marché de l'emploi.

L'association regroupe actuellement plus de deux cent personnes, dans toute la Suisse.

Les ressources de l'Association proviennent des cotisations, de dons, du soutien financier d'organismes d'utilité publique pour des projets spécifiques et surtout du travail bénévole de ses membres actifs.

BIEN-Suisse publie des cahiers à thèmes, des bulletins d'informations périodiques et a publié notamment en 2010 le livre "Le financement d'un revenu de base". Les publications sont bilingues français/allemand, et quelques documents existent aussi en italien et en anglais.

L’association soutient activement l’introduction d’un revenu de base en Suisse, notamment en collaborant avec le comité de l’initiative populaire fédérale pour un revenu de base inconditionnel.

Comité

Devenir membre de BIEN-Suisse

Toute personne qui adhère au but de l'association et paie la cotisation peut devenir membre.

La cotisation annuelle ordinaire est de Fr. 50.- Le membre peut aussi choisir de payer la cotisation réduite (Fr. 20.-) ou une cotisation de soutien (Fr. 100.- et plus). L'appel à payer les cotisations est envoyé au mois de mai, en même temps que la convocation à l'assemblée générale ordinaire.

Par mesure d'économie, la plupart des communications de l'association sont faites par e-mail. Les membres qui n'ont pas d'adresse e-mail reçoivent le courrier par la poste.

Formulaire d'inscription pour devenir membre

Présentations, débats et séminaires

Nous organisons des séances d’information sur le revenu de base inconditionnel, avec notamment la projection d’un film documentaire suivie d’un débat. Nous répondons également volontiers à toute invitation d’associations, hautes écoles, institutions sociales, ou tout groupement intéressé par notre présentation.

Résumé d'activités

Chaque année, BIEN.CH offre des séances d'information publique, de formation interne, publie des articles et conduit sa présence numérique. En dehors de ces activités courantes, voici quelqu'unes de ses activités exceptionnelles :

  • 2001
  • Fondation de BIEN-Suisse.
  • 2002
  • Organisation du congrès international de BIEN à Genève.
  • 2003
  • Campagne de sensibilisation auprès des candidats aux élections fédérales.
  • 2004
  • Publication du livre : « Un revenu de base pour chacun (e) » en coopération avec le Bureau International du Travail (B.I.T.).
  • 2005
  • Organisation d'une table ronde à Zürich avec la participation de plusieurs experts et professeurs.
  • Participation au premier congrès germanophone sur le revenu de base à Vienne.
  • 2006
  • Participation au séminaire "kick-off" organisé par l'Initiative Grundeinkommen à Romainmôtier.
  • Participation au 11° congrès du réseau international "Basic Income Earth Network" (B.I.E.N.) au Cap, Afrique du Sud.
  • Rédaction de notre charte qui définit les grandes lignes de notre conception du revenu de base et résume les arguments fondamentaux qui plaident pour sa réalisation.
  • 2007
  • Publication de notre premier cahier sur le revenu de base.
  • Organisation d'une table ronde à Zurich avec Dieter Althaus, Ministre-Président de Thuringe et favorable au revenu de base.
  • Co-organisation du 2° congrès germanophone sur le revenu de base à Bâle.
  • 2008
  • Publication de notre deuxième cahier sur le revenu de base.
  • Organisation d'un séminaire à Lausanne. Co-organisation du 3° congrès germanophone sur le revenu de base à Berlin.
  • 2009
  • Lancement de notre bulletin périodique avec la parution de son premier numéro.
  • Proposition collective adressée à l'Assemblée constituante du Canton de Genève et récolte de 1876 signatures.
  • 2010
  • 2011
  • 2012
  • 2013
  • 2014
  • 2015
  • 2016
  • 2017
  • Invitation à Berne par le Département fédéral des affaires étrangères pour présenter notre campagne à des journalistes francophones à France Inter, La Tribune, L’Obs, Le Point, L’Express et les Dernières Nouvelles d’Alsace.
  • Invitation à Paris par le Ministère de l’Environnement et de l’Énergie et celui du Logement et de l’Habitat Durable à l'occasion du congrès « le Bonheur au travail », ou réexaminer la valeur travail, le lien entre travail et rémunération.
  • 2018
  • 2019
  • 2020
  • 2021

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